Pourquoi pas moi ?

Quand on nous fait confiance, nous donnons le meilleur de nous-mêmes et nous devenons subitement plus « performants ». Nous ne voulons pas décevoir. Nous voulons nous montrer dignes de la confiance qui nous est faite.
Si nous réagissons positivement à la confiance des autres, n’est-il pas important pour « booster » nos actions de nous faire, en priorité, confiance à nous-mêmes ?
Plus de 75% des gens manqueraient de confiance en eux. Ce manque de confiance est un fardeau quotidien à porter.
Il nous redit sans cesse à l’oreille : « Tu n’y arriveras pas », « T’es pas bon » ou encore « Tu vas te planter ». Sans aucune raison objective.

Repérer et combattre nos peurs injustifiées

Mais que se passe-t-il ? Pourquoi refusons-nous à priori de croire en nous ?
La peur de ne pas y arriver peut-être ?
La peur du regard des autres ou de se mesurer à eux, sans doute ?
La peur du risque ou du changement, tout simplement ?
Certainement un peu de tout cela.

Nous avons donc des peurs à repérer et à combattre.
Comme dans tout combat, il va falloir mettre en œuvre stratégie et logistique.
Se fixer des objectifs et se convaincre que nous pouvons changer de vie.

Bien entendu, tous ne  pourront pas, ne sauront pas ou n’auront pas le cœur à piloter un avion, construire leur maison, ou se faire élire maire de leur commune. Mais chacun d’entre nous peut faire davantage écho à ses envies et faire fructifier ses propres talents.

Yes, we can

Il y a d’abord à déterminer ce qui nous motive, ce qui nous plaît, dans quel habit nous nous verrions bien. Car on ne fait bien que ce qu’on aime.

Il faut ensuite s’imaginer dans le rôle.
– « Comment te vois-tu au travail », avait demandé un consultant à un jeune chômeur.
– « Je m’imagine en costume, avec une cravate, rasé de frais et partir tous les matins à 8 h de la maison », avait-il aussitôt répondu.
– « Eh bien, dès demain, lève-toi tôt, rase toi, mets un costume et une cravate. Commence à t’habituer à la vie que tu souhaites ».

Puis, il y a la nécessaire motivation. Quand on a envie de faire quelque-chose, on est plus enclin à oser le faire. A franchir certains interdits que nous nous imposons. La base de toute action, c’est de croire en soi. La condition de toute progression, c’est d’admettre qu’on peut y arriver.

Si je veux, je peux. Barack Obama a fait de cette formule un slogan de campagne qui l’a mené à la présidence des États-Unis : « Yes, we can ».

N’avez-vous pas entendu à la télévision des commentateurs sportifs avertis, conclure à la fin d’un match : « L’équipe qui a gagné, c’est celle qui l’a le plus voulu » ?

Mon meilleur ennemi

Pourquoi hésiter à se faire confiance ? Pourquoi se dévaloriser ? Pourquoi se sous-estimer ? Ne serais-je pas finalement moi-même, mon meilleur ennemi ?

N’écoutons plus la petite voix intérieure nous dire : « C’est pas pour moi ». Prêtons plutôt attention à celle qui nous souffle : « Pourquoi pas moi ? »

Norbert MOUIREN

Contact : contact@motsenliberte.fr 

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